L’asthme : une maladie qui a gâché ma jeunesse
J’étais capable de marcher dès 8 mois. C’était un peu tôt, voire précoce, comparé à d’autres enfants de cet âge dans les années 1990. Cela n’a pas empêché que le lendemain de mon premier anniversaire, je suis tombée gravement malade, j’ai été hospitalisée.
Les symptômes que j’avais étaient semblables aux symptômes du COVID 19 ; j’avais de la fièvre, la diarrhée et n’arrivais plus à respirer normalement. Cela a tellement empiré que j’ai eu une pneumonie sévère… j’étais mourante !
Après avoir été hospitalisée durant des semaines, j’ai fini par m’en sortir. La maladie, depuis, m’a toujours accompagnée, je continuais et n’arrêtais pas de faire des crises d’asthme.
Au Sri Lanka, il n’y avait pas de médicament ou de traitement afin d’arrêter ces crises. Donc cette maladie m’a beaucoup affectée, et cela a eu un impact conséquent sur ma vie et mes études.
Par exemple, durant ma scolarité, au premier trimestre j’étais la 1ère de ma classe et au second la 15ème.
Par crainte, ma maman a évité de me nourrir avec certains aliments, notamment des aliments qui apaisent la chaleur, comme les aliments frais : lait, produits laitiers, fruits et certaines viandes. En revanche, elle me nourrissait avec des aliments étranges : viande de tigre, hippocampe… Les traitements qu’on appelle ayurvédiques pouvaient selon les Tamouls arrêter les crises d’asthmes. Mais rien n’avait l’air de fonctionner.
Je peux vous raconter plusieurs anecdotes, où tout le monde mangeait un bon repas sauf moi.
Après être venue en France, j’ai appris le français, et j’ai commencé à consulter des médecins. Comme j’ai longuement souffert de cette maladie, plus de 15 ans, un des médecins m’a dirigée vers un pneumologue.
Ce pneumologue m’a prescrit plusieurs tests à l’hôpital BICHAT à Paris 17ème : contrôle de la vélocité, de la force respiratoire, de la fréquence respiratoire, et autres. Il en est résulté que j’ai utilisé une pompe de Ventoline, et un cachet de Singulaire durant 3 ans et demi.
Durant cette période de traitement, je n’ai pas fait de crise et j’ai pu voir une nette amélioration de ma respiration. Cela a changé ma vie. J’étais hyper contente !
Aujourd’hui, je ne dirais pas que je suis endurante, mais quand il s’agit de faire des efforts physiques
comme le sport, je suis toujours vite essoufflée. Mais, cette maladie n’affecte plus mon quotidien et je vis bien. Et en plus je ne prends plus de médicament.
Mon pneumologue :
Docteur Jean-Edouard Levy
Clinique de landy
Peace and see U on Next
Kanista